Contrairement aux craintes que certaines personnes peuvent développer à l’égard de la télémédecine, plusieurs arguments viennent justifier l’importance de développer cette dernière. Comment la télémédecine va révolutionner le métier de généraliste ? La réponse dans les prochaines lignes.
Bien plus qu’un pense-bête
Comme le signale Guy Vallancien dans son ouvrage « La médecine sans médecin. Le numérique au service du malade », coll. Le Débat, Gallimard, la télémédecine est la médecine du futur. Car si les hommes peuvent oublier avec le temps, les machines sont programmées pour stocker les informations sur le long terme.
Mieux qu’un pense-bête, c’est ainsi tout un système qui permettra de poser des diagnostics rapidement, ce qui pourra bien évidemment sauver des vies.
L’autre avantage de cette mémoire infinie est qu’elle peut également collecter des informations venant d’autres médecins. On assiste alors à une sorte de condensation d’informations qui permettra bien sûr d’établir rapidement un bilan de santé.
Réagir promptement en minimisant les efforts
Il est déjàs possible de faire des consultations à distance et même certaines interventions médicales. Bientôt, dans certains cas, ou dans les déserts médicaux, la présence du généraliste ne sera plus requise grâce à la télémédecine.
Idéal pour le médecin qui pourra donc facilement proposer des consultations aux patients qui ne sont pas en mesure de se déplacer pour se rendre dans un hôpital, et effectuer une série de tests qui seront analysée sur place afin d’avoir un diagnostic immédiat.
Une sorte de médecin de confiance…
La télémédecine permet au patient de se sentir privilégié. On est dans une relation un peu semblable à celle que crée le médecin de confiance qui est appelé par les familles pour intervenir à domicile. Avec le nombre élevé de personnes ayant besoin des soins d’un généraliste, la télémédecine se révèle être un soulagement aussi bien pour les demandeurs que pour les fournisseurs de services médicaux. Et d’ici peu, il sera possible d’effectuer des opérations par le biais de ces machines.