Elle fait de plus en plus parler d’elle. L’intelligence artificielle est en plein boom, oui, exactement comme votre cœur qui explose quand vous lisez sur Internet qu’un jour, votre métier n’existera sans doute plus.
L’IA risque donc de révolutionner notre quotidien, mais également notre façon de vivre. De plus en plus dépendants à la technologie grâce aux assistants vocaux, smartphones et autres machines qui facilitent nos déplacements autant que nos recherches et parfois même nos prises de décision, nous sommes en droit de nous demander si l’IA pourra nous remplacer.
Se pose donc une question : faut-il en avoir peur pour autant ?
Une automatisation des tâches qui ne date pas d’aujourd’hui
Toutes les avancées techniques et technologiques font peur. Lorsque Gutenberg révolutionna l’imprimerie, il y eut la crainte que les livres perdent de leurs valeurs, que le travail en filigrane des monastères ne disparaisse et que chacun puisse avoir accès au savoir même sans être savant.
Pendant la révolution industrielle, déjà, les machines devaient soulager les ouvriers de leurs tâches. Le Fordisme battait son plein, les critiques fusaient.
Un jour la machine remplacera l’Homme, pensait-on alors, et aujourd’hui encore, la machine viendra relayer l’Homme. Malgré tout, elle n’a pas encore pris le pouvoir.
Doit-on craindre une conscience robotique supérieure
Soit elle fait jaser, soit elle fait peur. En tout cas, elle divise.
Elle divise, parce qu’il y a des avancées surprenantes, comme l’écriture automatisée de romans ou le succès de mannequins virtuels.
Mais faut-il pour autant avoir peur du progrès ? C’est une question universelle qui n’est pas nouvelle. Si vous n’avez pas peur de votre smartphone qui vous déleste de beaucoup de tâches, alors il ne faut pas forcément avoir peur de l’intelligence artificielle. De là à ce que celle-ci développe une conscience et nous « remplace », il faudra sans doute encore attendre quelques décennies ou plus. Car finalement, le scenario catastrophique propagé par Hollywood en ce qui concerne la technologie n’est pas forcément celui qui tendra à se réaliser.